Battle Royale
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 Je sors avec votre fille ce soir, monsieur Finn

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William Levinson
« William Levinson »

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MessageSujet: Je sors avec votre fille ce soir, monsieur Finn   Je sors avec votre fille ce soir, monsieur Finn Icon_minitimeDim 16 Oct - 13:01

La porte d’entrée avait claqué chez les Levinson. C’était devenu une habitude maintenant, il devenait plus commun de voir William sortir de chez lui de cette manière plutôt que de celle d’un garçon ‘normal’ comme aurait pu le souligner sa grand-mère qui avait sa charge. Impulsif et capricieux était les premiers défauts du garçon, il agissait sans vraiment réfléchir et pouvait agir avec une immaturité rare, en particulier avec celle qui l’avait élevé. Main dans les poches, démarche rapide et agacé, William dans ces moments-là avait quatorze ans, faisait sa crise d’adolescence, et ne voulait rien entendre.

Il était pourtant loin d’être un idiot, et peut être était-ce egocentrique de sa part, mais il jugeait qu’il était de loin l’un des garçons les plus avancé de sa classe. Certes ses bulletins étaient désastreux, mais il portait sur la vie et les gens un regard juste (de son point de vue) empreint d’un cynisme bien dosé. D’une manière ou d’une autre, William se sentait supérieur. Supérieur mais différent, il n’avait jamais réussi à lier des liens forts avec les gens de son âge car il n’arrivait pas à se retrouver dans cette génération. La plupart du temps il était fatigué de leurs gamineries, de leurs histoires imbéciles, leurs manières d’évoluer dans la vie… Il ne se retrouvait pas dans ce rythme, dans cette manière de concevoir les choses. Loin d’être un antisociable, il avait réussi à s’entourer de bonnes connaissances, mais pas d’amis véritable. Alors peut être espérait il trop, et en soit s’entourer de gens qu’il jugeait plus bas que lui le rassurait sur le fait qu’il valait mieux. C’était profondément égoïste et c’était une manière assez détestable de voir les choses, mais c’était un fait plus ou moins inconscient. William avait besoin de ça. Il y en avait qu’une qui dérogeait la règle, et c’était celle qu’il allait retrouver maintenant.

Veronica Finn. Combien de fois avait il fait ce chemin pour se rendre chez elle ? Impossible de rendre des comptes sur ce point. Elle était jusqu’à l’ordre du jour, la seule personne qu’il avait jugé intéressante, une de celle qui apporte quelque chose à votre vie, et pas de ces gens qui vous entoure pour vous faire penser que vous n’êtes pas seul. Il allait donc la chercher, comme convenu depuis un moment, pour pouvoir passer la soirée avec elle chez lui. Mais rien d’ambiguë dans l’affaire, ce que ses petits camarades ne semblaient pas comprendre. Pour certains, William et Veronica était en couple, il s’en amusait parfois mais la plupart du temps il se foutait pas mal de ces ‘on dit’. Leur relation était finalement très adulte, étonnante surement pour deux jeunes de dix-sept ans, et peut être donc difficile à concevoir pour les autres.

Passant sa main sur son visage avant de la reglisser dans sa poche, le rythme de ses pas avait sensiblement décéléré. William se calmait doucement, et comme à chaque fois il commençait à regretter de s’être emporter pour si peu, mais comme à chaque fois, ce regret ne dura finalement pas longtemps… Les prises de becs avec sa grand-mère étaient maintenant devenues trop fréquente pour que l’une d’elle ait un véritable effet sur lui. Cela devenait monnaie courantes, presque leur manière d’échanger. Pas vraiment normal hein ? Cela n’empêchait pourtant, que Barbra Levinson soit la femme qu’il respecte le plus au monde. Ce qui en soit était contradictoire quand on voyait sa manière de la traiter, quoi qu’elle ne soit pas en reste. Pourtant, le dialogue entre les deux étaient impossible, surement trop différents, trop fier tous les deux pour tenter d’arranger les choses. Leur relation d’apparence chaotique était étrangement… Solide. L’un comme l’autre savait à quoi s’en tenir, mais expliquer concrètement se qui les unissait s’avérait complexe.

Le froid du dehors pinçait ses joues, et si elles étaient un peu plus tôt colorées à cause de la colère, elles l’étaient maintenant à cause de la fraicheur de ce début de soirée. De ses respirations s’échappait un petit allo de bué, l’hiver était maintenant bien installé semble-t-il. Comme un réflexe, William sortit un paquet de cigarette de sa poche, porta l’une d’elle à sa bouche et l’alluma avec soin avant de faire tourner le briquet entre ses doigts et de le ranger dans sa poche comme un cow boy remettrait son arme dans son étui. De ces petites manies un peu ridicules qu’on a quelque fois… Bientôt il bifurqua sur sa gauche, il était presque arrivé.

Effrayant de remarquer qu’il s’avançait machinalement vers son but, cette route il la connaissait par cœur et il aurait pu la traverser les yeux fermé. Il ne faisait plus temps attention maintenant au petit détail de cet endroit, tant il en connaissait les moindres recoins. Il n’y avait pas de surprise ici, rien n’avait changé et rien ne changerait. Petite banlieue propre d’Angleterre comme il y en avait tant dans le pays. Cependant, il savait qu’au moment où il pourrait enfin quitter cet endroit, il se souviendrait de cette rue avec une véritable nostalgie. Il se voyait déjà la remémorer avec un sourire en coin quand il serait devenue quelqu’un, et il allait le devenir, il en était profondément convaincu.

Voilà. Devant lui se dessinait la maison des Finn, mais cependant il ne s’approcha pas de suite du porche. Il devait déjà se débarrasser de sa cigarette, chose qu’il fit avant que son talon ne vienne réduire le mégot jeté sur le sol. William aimait faire bonne impression auprès de monsieur Finn – si il venait à tomber sur lui -, il jugeait que jusqu’alors il l’avait à la bonne et le patriarche devait avoir une certaine confiance en lui depuis toutes ces années si il acceptait que Veronica traine avec. Et puis ça l’amusait il faut dire, de jouer un peu la carte du bon copain respectable. Ce n’était pas toujours crédible, mais cela semblait fonctionner, pas parce que papa Finn était naïf mais parce que dans le fond ce dernier savait bien que William prenait soin de sa fille, et que c’était la tout ce qui lui importait. En tous les cas, oui comme un gamin il aimait répondre aimablement au père de famille et se donner une image angélique, mais pas trop. Jamais il n’irait jouer au petit con avec parce qu’il n’avait rien a gagné à faire ça et que dans le fond, il était fier de la confiance que lui accordait l’homme. Un adulte qui lui accordait cela étant chose plutôt rare.

Foulant rapidement les petites marches du perron, William remis d’un coup sec sa veste en place avant d’appuyer sur la sonnette de la maison de celle qu’il pouvait aisément considérer comme sa meilleure amie, bien qu’il ait toujours trouvé ce terme un peu idiot. Du bruit dans le couloir l'informait qu'on allait pas tarder à lui ouvrir, mais on ne savait vraiment chez qui on allait tomber en premier dans la grande famille Finn... Ayant plutôt du mal avec les deux ainés de Nikki qui, eux, ne semblait pas vraiment le porter dans son cœur - et ce réciproquement - il espérait donc tomber sur Mr Finn ou la principale concerné de sa visite directement. En attendant il enfouit de nouveau ses mains dans les poches, jetant un coup d’œil à la rue déserte, patientant gentiment pour qu'on lui ouvre.
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Veronica Finn
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MessageSujet: Re: Je sors avec votre fille ce soir, monsieur Finn   Je sors avec votre fille ce soir, monsieur Finn Icon_minitimeLun 24 Oct - 18:22

Comme chaque dimanche, la famille Finn assistait à la messe donnée dans une église non loin, fréquentée par la grande majorité de la communauté chrétienne de Bristol. Accompagnée de sa meute, Veronica avait salué quelques paroissiens dont les Bowmann et surtout leur fils, Harry. Elle avait beau le côtoyer toute la semaine en classe, se séparer de lui et cesser ses discussions pour s’asseoir et écouter le pasteur prêcher la bonne parole lui brisait toujours un peu le cœur. Mais le devoir l’appelait, et son père la pressait de venir les rejoindre dans les premiers rangs. En règle générale, les enfants Finn s’asseyaient dans un ordre décroissant, les plus jeunes étant près des parents. Cet arrangement donnait une réelle impression de tribu, les Finn occupant une grande place des rangs auxquels ils s’asseyaient. L’adolescente était en général entourée de son grand frère et de sa sœur d’un an sa cadette. Ce n’était pas plus mal. Selon les périodes, les deux sœurs pouvaient être très proches et c’était en ce moment le cas. L’idée qu’elles puissent bavarder et exprimer chacune leur ennui à l’autre la réconfortait donc et lui donnait le courage d’affronter ce moment à venir.
Pour l’occasion, elle avait revêtit une robe en dentelle noire qui avait fait pâlir Harry par sa taille, une réaction qui lui avait rappelé celle de son père qui l’avait forcée à se couvrir d’un long manteau à défaut de changer de tenue. Elle était en effet très courte, découvrant complètement les fines jambes blanches de Veronica, laissant également deviner sa silhouette élancée et athlétique qu’elle exhibait non sans une certaine fierté. Elle remontait cependant assez au col. Vu la poitrine que la nature lui avait donnée, Veronica était consciente qu’elle ne devait pas miser dessus comme un atout de séduction. Elle avait également opté pour des talons, ce qui lui donnait un air de femme malgré son jeune âge. Ses grands frères la regardaient avec un certain dédain, comme s’ils éprouvaient de la honte envers leur petite sœur alors qu’ils couraient après les filles qui s’habillaient de la sorte, écartant totalement l’hypothèse qu’elles puissent être les sœurs de quelqu’un. Quelle attitude hypocrite typique de ces deux-là...

Et le calvaire commença. Veronica avait beau être née et avoir été éduquée dans cette atmosphère religieuse, elle n’en restait pas moins sceptique quant à sa foi. Elle croyait évidemment en Dieu car c’était le minimum lorsqu’on recevait une telle éducation, mais contrairement à ses parents elle se posait des questions et n’hésitait pas à remettre la religion en cause. Aujourd’hui, quelque chose d’autre la préoccupait. Quelque chose de beaucoup moins sérieux que ses questions philosophiques sur la religion mais qui comptait bien plus à ses yeux : la journée qu’elle allait passer en compagnie de son meilleur ami, William. Elle lui avait demandé de passer la chercher chez elle après la messe. Elle aurait très bien pu s’y rendre directement pour éviter à son ami de faire un aller-retour inutile, mais elle aimait passer du temps avec lui et si elle pouvait partager quelques instants de plus en sa compagnie sur le trajet, ce n’était pas de refus.

Impatiente de le retrouver, elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer ce qu’ils feraient. Elle n’en avait aucune idée et lui non plus, probablement. En général, ils ne prévoyaient rien mais c’était loin de poser un problème. Pour l’heure, la seule chose convenue était qu’elle dormirait chez lui, étant donné que demain de nombreux professeurs de leur lycée, comme beaucoup d’autres en Angleterre – seraient en grève. La situation du pays l’effrayait parfois et il arrivait à Veronica de craindre le pire mais elle se rassurait en se disant que ce n’était pas possible, pas de nos jours. Le monde était entré dans une ère de paix malgré de nombreux conflits, et tout le monde tâchait de la maintenir. Les choses finiraient forcément par rentrer dans l’ordre et puis après tout, ce n’était pas si grave. La délinquance avait certes augmenté et c’était l’une des raisons pour lesquelles elle n’osait plus vraiment sortir seule. Non pas qu’elle ait peur, cela serait franchement dégradant, mais il ne fallait pas tenter le diable. Bref, pas de quoi se prendre la tête : il n’y avait rien que la police et le gouvernement ne seraient pas aptes à contrôler. Juste une – large – bande de petits merdeux à qui il fallait apprendre la vie. Quant à l’économie, elle aimait mieux ne pas s’en préoccuper : tout ce qui incluait des chiffres n’était pas son fort malgré ses excellentes notes. La seule ombre au tableau restait les sciences. Elle ne pouvait s’empêcher de se dire que sans ces matières, elle pourrait atteindre le vingt de moyenne, dans sa grande modestie.
Une fois sortie de ses pensées, elle réalisa que la messe était loin d’être finie. Les minutes passèrent longuement mais cette attente interminable aboutit irrémédiablement au moment où ils se levaient de leurs places pour rentrer. Comme d’habitude, faire monter tous les Finn dans la voiture ne fut pas chose aisée, surtout lorsque certains y mettaient de la mauvaise foi en étant lent ou en râlant alors que le rituel, ils le connaissaient tous par cœur et chacun avait son siège. Comme toujours, Veronica maudit sa belle-mère de s’assoir à côté de son père qui conduisait. Cette place lui était souvent réservée lorsque l’autre ne les accompagnait pas. Mais en sa présence, Veronica n’était plus la fille chérie de son papa, seulement une enfant Finn qui devait aller à l’arrière. Elle aimait cependant leur rappeler sa présence en se levant pour appuyer sur tous les boutons de l’autoradio et mettre de la musique que ses parents n’aimeraient pas. C’était puéril, surtout pour une fille aussi sérieuse et disciplinée qu’elle mais au fond, elle voulait juste attirer l’attention de son père à la façon d’une enfant capricieuse qui veut être le centre d’intérêt.

Ils arrivèrent après quelques minutes de route et aussitôt entrés, les frères et sœurs de Veronica commencèrent à se déshabiller, à quitter leurs vêtements du dimanche pour une tenue plus confortable. La plupart avaient retrouvé leur pyjama. Veronica, elle, était restée vêtue de sa robe et se regardait dans le miroir de sa chambre. Sa sœur, allongée sur son lit, la fixait du coin de l’œil. L’adolescente semblait s’admirer au point d’en avoir l’air narcissique. C’était seulement de son air trop fier qu’elle arborait constamment, il s’agissait de son expression la plus neutre. Sa sœur le savait très bien mais aujourd’hui, elle percevait plus d’orgueil que d’ordinaire chez son ainée. Lorsqu’elle lui demanda ce à quoi elle pensait, Veronica répondit d’un ton distrait :

« Et toi, qu’est-ce que tu en penses ? Elle me va bien, non ? »

Sa sœur haussa les épaules. Bien sûr qu’elle lui allait à ravir, mais elle semblait s’en être persuadée toute seule. La jeune fille ne quittait pas son reflet du regard et se tortillait devant la glace, s’analysant sous différents angles. « J’ai vraiment pas envie de la quitter » ajouta Veronica, sans détourner le regard du miroir. Pourtant, elle devait se presser : William n’allait pas tarder à arriver et elle n’allait pas aller chez lui habillée de la sorte. Elle aimait être présentable mais elle ne se rendait jamais que chez son meilleur ami, pas à un dîner mondain. D’ailleurs, celui-ci semblait être arrivé à en juger par le coup de sonnette qui venait de retentir. Oui, ça ne pouvait être que lui. D’un coup, Veronica oublia le miroir et sortit machinalement de la chambre. Elle descendit aussi rapidement que possible les escaliers de peur que quelqu’un d’autre lui vole le plaisir d’ouvrir la porte. Sa belle-mère aussi semblait vouloir accueillir William. Elle accéléra donc le pas et bloqua l’accès à la porte en déclarant :

« Je m’en occupe. Retourne faire ce que tu faisais ! » Elle lui sourit d’un air arrogant et attendit que celle-ci s’éloigne pour souffler d’exaspération et ouvrir lentement la porte. Elle fit finalement face à William en s’appuyant lascivement contre la porte à laquelle elle se trouvait accoudée. Elle lui sourit de façon séduisante, laissant à son ami le loisir de découvrir sa belle tenue qui lui donnait réellement l’air d’une femme fatale, ce qui l’amusait.

« Comme vous pouvez le voir monsieur Levinson, vous m’avez prise de court, je n’ai pas eu le temps de me changer… dit-elle d’une voix basse qui se voulait ridiculement sexy. Elle finit par lui ouvrir complètement la porte et d’un signe de tête, l’invita à entrer. Allez entre, mon sac est en haut, il faut juste que je me change. »
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Je sors avec votre fille ce soir, monsieur Finn

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