Battle Royale
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 Tiens, tiens…

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Jessica Richardson
« Jessica Richardson »

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Tiens, tiens… Vide
MessageSujet: Tiens, tiens…   Tiens, tiens… Icon_minitimeMar 25 Oct - 18:32

À peine la sonnerie eut-elle le temps de retentir que Jessica s’était levée de sa chaise en direction de la porte pour quitter la classe. Pensant devancer ses camarades, elle réalisa bien vite que beaucoup d’entre eux avaient également anticipé la sonnerie. Ils lui bloquaient désormais le passage, s’étant tous ameutés vers la porte. Mais la jeune fille n’avait pas de temps à perdre : elle se fraya un chemin parmi les autres, quitte à en pousser certains et à leur marcher dessus. Elle se faufila à travers les corps de ses camarades et finit par s’extirper de la masse d’élèves, distinguant des plaintes derrière elle. S’ils voulaient passer avant elle et qu’ils se plaignaient qu’elle les ait doublés, ils n’avaient qu’à en faire autant… Mais désormais, elle les devançait et elle comptait bien profiter de cette longueur d’avance qu’elle détenait sur eux pour sortir la première du lycée, avant que tout le monde ne se rue à la grille. Jessica traça sa route en bousculant ceux qui se trouvaient sur son chemin, faisant claquer ses talons au sol pour faire comprendre à ceux de devant qu’elle arrivait et qu’ils avaient intérêt à dégager le passage. Pour ceux qui ne comprenaient pas le message, c’était bien simple : elle les doublait et pestait contre eux, marmonnant des injures incompréhensibles entre ses dents serrées. Elle se montrait bien plus motivée qu’en sport, matière qu’elle peinait à suivre.

Elle finit par arriver à la grille, où elle n’eut pas à attendre trop longtemps pour sortir étant arrivée parmi les premiers élèves. C’est le sourire aux lèvres qu’elle passa le pas de l’école, soulagée d’avoir quitté l’établissement. Sa classe finissait assez tôt aujourd’hui, elle voulait donc en profiter pour faire les magasins. Seule, cela allait de soi. Elle n’avait trouvé personne pour l’accompagner et avait même vu Karissa décliner son invitation, toujours de cette façon gentille et complaisante qu’elle adoptait lorsqu’elle lui refusait quelque chose. Karissa était vraiment adorable, mais parfois elle avait un peu l’impression de l’intimider. Pas étonnant, avec une telle attitude. Elle se retrouvait donc seule pour aller faire les boutiques, mais ce n’était pas plus mal. L’adolescente avait même fini par se persuader que c’était la meilleure chose qui puisse lui arriver que de ne pas se trimballer un boulet qui la ralentirait ou la presserait. Elle pourrait donc y aller à son rythme, s’attarder sur les vêtements sur lesquels elle souhaiterait s’attarder et passer son chemin des endroits qui ne l’intéresseraient pas. Oui, en fin de compte, c’était aussi bien !

Se dirigeant vers le métro, Jessica serra son sac et le remit correctement d’un mouvement d’épaule. Elle avait l’habitude d’aller dans le métro pour rentrer chez elle et aller au lycée, ainsi que pour sortir, et si elle ne s’était jamais fait voler quoi que ce soit c’était bien parce qu’elle était constamment sur ses gardes et qu’elle ne relâchait jamais son attention. Elle pouvait donc s’estimer heureuse, mais elle n’en était pas moins insouciante. Là encore, elle dû se faufiler parmi les gens qui marchaient trop lentement à son goût. C’était pénible, elle ne savait pas ce qui la retenait de leur dire le fond de sa pensée ! Sans doute la crainte. Le métro n’était pas un lieu réputé pour sa sécurité et elle avait l’habitude d’y croiser des spécimens plutôt originaux qu’elle aimait mieux ne pas provoquer. Les plus répandus étaient bien sûr les dragueurs qui l’accostaient, les fous qui l’effrayaient et la poursuivaient et ceux qui prêchaient la bonne parole, pas à la façon d’un Harry Bowmann – ce qui aurait le mérite d’être agréable à regarder – mais en braillant de façon flippante. Bref, ce n’était pas son endroit favori. Pour échapper à la foule qui y était constamment présente et se couper du monde elle aurait bien pu allumer son mp3 et écouter de la musique mais elle ne jugeait pas intelligent de sortir un objet de valeur dans le métro, à moins de vouloir se faire racketter ou agresser. Elle préférait éviter ce genre de geste idiot qui invitait quelqu’un à vous remarquer. Elle se faisait déjà assez remarquer avec son physique avantageux et sa façon de s’habiller.

Jessica faisait le planning du reste de la journée dans sa tête et dressait une liste des magasins qu’elle allait faire, tout en songeant à ce qu’elle pourrait acheter ou à des choses qu’elle avait déjà repérées. Il était probable qu’elle revienne chez elle avec de nombreux sacs remplis de vêtements tous aussi courts les uns que les autres et dont la taille défiait la météo. Aujourd’hui encore, elle était vêtue d’un short en jean foncé et de bas filés très fins. Elle avait également retroussé les manches de sa veste en cuir qu’elle avait laissée ouverte et qui donnait un aperçu du débardeur plutôt fin qu’elle portait. En bref, elle n’était jamais très couverte. Elle avait d’ailleurs très froid, mais elle finissait toujours pas s’habituer au temps et tombait rarement malade. Une chance pour elle…

Elle s’arrêta soudain et blêmit face à la foule qui attendait le même train qu’elle. Merde ! Pourquoi faut-il que ça m’arrive ? Ils peuvent pas en prendre un autre ?! Elle souffla de mécontentement, exaspérée et agacée de devoir une nouvelle fois lutter pour se faire une place dans le train, qui n’était pas encore arrivé. Elle resta à l’écart de la foule, attendant de le voir arriver pour se mêler à la masse. En attendant, elle sortit son miroir de poche de son sac et l’ouvrit avec l’agilité d’une habituée, poussant de son pouce la partie supérieure sans effort. Elle l’approcha de son visage et se regarda, faisant cligner ses cils comme si cela allait l’aider à déceler quelque chose qui n’allait pas, mais tout semblait tout simplement parfait. En réalité, Jessica n’était pas aussi narcissique qu’elle en avait l’air. Elle était même assez complexée et à vrai dire, elle se trouvait pour le moins banale. Se convaincre qu’elle était la plus belle était juste une façon pour elle d’avoir plus confiance. Elle ne se trouvait pas laide, loin de là, mais elle ne pensait pas être la reine de beauté qu’elle se vantait d’être auprès des autres.

Bientôt, le bruit du train qui arrivait la fit sortir de ses pensées. Elle rangea rapidement son miroir et courut vers la foule de personnes qui commençaient à se bousculer pour entrer, ne laissant pas les autres passagers descendre. Quelle bande d’abrutis, ils n’arrangeaient vraiment pas l’affaire ! Pas le choix : elle devait rentrer dans le tas, comme tout à l’heure en classe, et pousser les autres avant que les portes ne se referment. C’est ce qu’elle fit, et elle poussa le plus possible avec hargne sans pour autant parvenir à approcher du train. Cela dit, elle était désormais au cœur de la foule et se faisait balancer de tous les côtés par ces sauvages, complétement compressée. Tous étaient serrés les uns aux autres et Jessica sentait certaines odeurs pas très agréables provenant des corps tout pleins de sueurs de ses voisins. Encore plus désagréable, quelqu’un venait de lui toucher les fesses. Et pas juste une fois. Mouvement de foule ou pelotage discret, Jessica était incapable de le dire mais elle savait néanmoins qui semblait les lui tripoter. Elle se retourna donc et telle une furie, toujours compressée, hurla avec rage :

« Pelote moi le cul, je te dirai rien ! »
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Blake O'Hara
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Tiens, tiens… Vide
MessageSujet: Re: Tiens, tiens…   Tiens, tiens… Icon_minitimeSam 5 Nov - 0:10

Les yeux plongé dans le vague, coude replié, menton lové dans le creux de sa main, Blake avait la doucereuse impression d’être complétement déconnecté de la réalité à cet instant précis. Il n’y avait plus que quelque mot dans le discours de la professeure qui était plus percutant que les autres et qu’il prenait la peine d’écrire sans en comprendre le lien sur un bout de sa feuille. A coup sûr il ne saisirait rien quand viendrait le temps des révisions, mais il se disait qu’un de ces jours il recopierait les cours de Rita. Il disait toujours ça, mais ne le faisait jamais… Il avait cette petite manie : Ecrire dans un coin le nombre de minutes qui le séparait du moment où il pourrait enfin franchir le seuil de cette salle de cours pour rentrer chez lui, mais il avait la vague impression que le temps se foutait très largement de sa gueule et que les minutes s’éternisaient toujours en fin de cours. Il y avait bien une raison a cet ennuie saisissant : c’était l’absence de Chris. Puisque si d’habitude il pouvait toujours essayer de se sortir de l’enfer des dernières minutes de cours avec son meilleur ami, les lundis les compères étaient séparé puisque la classe se trouvaient être divisé en deux… Bref, depuis le début de l’année Blake était condamné à passer cette dernière heure de cours dans le manque d’enthousiasme le plus totale.

Plongé dans ses pensées, il fut surpris d’être tiré de ses rêverie par la sonnerie de la délivrance qu’il attendait pourtant avec la plus grand impatience à peine le cours avait-il commencé. Assez rapidement il rangea ses affaires avant de faire basculer son sac sur son épaule et réussit facilement à se frayer un chemin entre les élèves qui avaient déjà anticipé la sonnerie, la chance à sa silhouette fine ‘passe partout’. Bref, il n’attendit même pas pour sortir son Ipod, et d’un mouvement maitrisé de A à Z, plaça son casque sur ses oreilles et de manière presque automatique sans regarder l’outil, lança sa musique alors qu’il sortait enfin de l’établissement.

Non content d’avoir pensé à prendre une écharpe ce matin, Blake enroula le bout de tissu autour de son cou tout en continuant son chemin au pas de course. Il n’y avait aucun motif à se précipiter, sinon le désir de rentrer le plus rapidement chez lui et d’avoir pour ça le premier train. Vivant en banlieue un peu reculé par rapport au centre de la ville, il était un des élèves à prendre ce transport en commun jugé ‘chiant’ par certains, mais dont il s’était accommodé, par habitude… Comme un peu tout dans sa vie d’une platitude déconcertante. Tout se déroulait calmement, sans fausse note, sans note du tout en fait, ou sinon tout était joué en ‘fa’ ce qui donnait quelque chose de passablement lassant au bout du compte, mais écoutable. Wah. Il ne savait pas où il était la cherché cette métaphore, mais elle était quand même bien ridicule dans le fond.

Blake baissa ses yeux vers son Ipod, ses doigts d’un mouvement habile sur le bouton tactile de l’engin vinrent sélectionner l’album « Revolver » des Beatles. C’est donc en écoutant Eleanor Rigby que Blake dévala les escaliers du métro, s’engouffrant dans le tunnel, le regard un peu absent traversant finalement l’endroit avec un automatisme déconcertant. A coup sûr il aurait pu faire ce chemin les yeux fermé et se retrouver sans trop de problème devant son train… Cela dit il n’allait pas pour autant tenter l’expérience. Il n’aimait pas forcément cet endroit, le binoclard n’aimait à vrai dire pas tellement la foule ni le regard que les gens pouvaient poser sur lui. En bon paranoïaque il interprétait toujours ces derniers de la plus fâcheuse manière. Il n’était pas non plus un être profondément angoissé par ça, quoi que… Mais il le concédait, le regard d’autrui sur lui le mettait toujours un peu mal à l’aise. Enfin, de toute manière ici, qui prêtait réellement attention aux autres ? Personne. Tout le monde fonçait vers son itinéraire, personne ne prenait soin d’observer les personnes autour d’eux. Ironie du sort qu’il soit en train d’écouter Eleanor Rigby à cet instant, chanson racontant l’histoire de toutes ces solitudes qui se croisaient sans se rencontrer. Un peu déprimant toute cette affaire…

Cela dit si Blake n’aimait pas être observé, lui aimait bien regarder les autres. Du coup il capturait quelques ‘séquence de vie volé’. C’était quelque chose qu’il ne savait pas bien expliqué, mais c’était une manie chez lui. Il ne savait pas si par la-il espérait combler un espèce de manque dans sa vie ou quoi, aucun psychologue ne s’était encore penché sur son cas, mais c’était une sortie de manie… Et cette chanson précisément lui paraissait tout à fait adéquate, il baladait son regard comme une caméra en faisait son ‘clip’ à lui, puisque ce qu’il avait en face de lui accompagnait à la perfection cette chanson.

Arrivé sur le quai, il ne put réprimer un soupire : la bonne nouvelle c’était que son train venait précisément d’arriver en à quai, la mauvaise c’était qu’une masse de personnes se précipitaient vers les portes qui n’étaient même pas encore ouverte. Mais optant pour la même tactique réalisée plus tôt, Blake se fraya une place de choix, mais n’ayant pas le temps de s’engouffrer dans le wagon, l’adolescent ne tarda pas à se faire bousculer par une foule qui cherchait aveuglement une place assise. Sauf que lui ne bronchait pas, non comme d’habitude il subissait… Il suivit donc le mouvement, emprisonné entre une multitude de corps mais ayant une chance non négligeable de dépasser souvent d’une tête les gens autour de lui. Musique à fond et s’avançant machinalement comme le reste vers les portes qui menaçaient de se fermer d’un moment à l’autre, la jeune fille en face de lui se retourna, furieuse, lui reprochant quelque chose qu’il ne saisit pas, puisqu’il n’entendait rien sinon la voix de Paul McCartney…

- Hein ?

Répondit-il un peu maladroitement, haussant un sourcil. Incertain alors qu’on se soit adressé à lui, il se sentit complétement stupide et se retourna pour vérifier mais… Ah, non, a priori c’était bien à lui. Et donc qu’est se qu’elle lui avait dit ? A tous les coups que ça servait à rien de pousser comme ça.

- Euh non mais c’est pas moi je t’assure !

Promis t-il, levant les mains en preuve de bonne foi.

Et en plus c’était elle… Jessica Richardson. Sans nulle doute l’une des filles les plus mignonnes de l’école, car oui sincèrement il l’avait un jour trouvé très mignonne. Sauf que voilà, elle était loin d’être « psychologiquement » dit son genre, et elle l’avait aussi loin qu’il puisse se souvenir toujours trouver inintéressant. Puisqu’ils avaient la « chance » de se côtoyer depuis un moment, bien qu’ils n’aient jamais cherché à en savoir plus l’un sur l’autre, il pensait avoir cerné un peu le personnage.

- Je veux dire tu vois bien là, je fais de mon mieux mais voilà quoi !

Continua t’il en tentant de se justifier, désignant la masse qui poussait derrière lui. La jeune fille qui avait dû ralentir pour se retourner, le bloquait maintenant pour accéder au compartiment du train, alors quand la sonnerie tonitruante annonça la fermeture éminente des portes, Blake attrapa la taille de sa camarade pour s’engouffrer de justesse dans le wagon. Non, il ne voulait pas passer pour un profiteur, alors il enleva prestement son étreinte, enfin, c'est ce qu'il aurait voulu mais… Complètement comprimer entre les voyageurs, le moindre mouvement devenait radicalement impossible.

- Ok alors te méprend pas, je voulais juste faire une bonne action rien de plus donc… Pense que tu serais encore sur le quai à me reprocher je ne sais quoi si j’avais pas… Enfin on va pas épiloguer hein… Ca va sinon… ?

Ou comment commencer une conversation tout à fait foireuse, alors qu’on essayait de tenter vainement et naturellement de se défaire d’une prise tout en essayant d’avoir l’air agréable… Pourquoi lui avait il demandé ça d'ailleurs ? Comme si il se sentait obligé de faire la conversation justement... Dans le fond il était sur qu'elle aurait préféré qu'il se taise, la ça "l'obligeait" en quelque sorte de répondre, à moins qu'elle le snobe complétement, hypothèse à ne pas écarter et finalement plus que probable. Ce voyage risquait d'être bien long...
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Tiens, tiens…

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